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My Next Wife Won't Own Horses

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dimanche 6 août 2017

Si mon coeur est une île, viens échouer sur la plage de mes sentiments

" Un vacancier qui pique-niquait sur une plage a été attendri par les sardines à l’huile qu’il s’apprêtait à manger, et les a relâchées dans la mer "

Marc Escayrol


" Tant de cadavres ont flotté ici. Tant de corps éventrés, mutilés, décapités, ramenés sur la plage par le ressac. Ce n'était plus de l'eau, mais du sang. Une bouillie de tripes et d'écume, qui venait vomir sur la grève. "

 Nicolas d' Estienne d'Orves

" Sam dormit dans ses vêtement et s'éveilla à l'aube. Il avait passé la nuit sur le canapé dans la grande pièce de la suite. En entendant Quinn parler de campements sur la plage, il comprit qu'il dormait encore. "

 (2008) de Michael Grant

" L'été à la mer, les garçons ça veut toujours nager jusqu'à la bouée ! Et nous sur la plage pendant ce temps on doit leur faire coucou pour leur faire croire qu'on est contente ! "

Florence Foresti

" L'amour, qui le premier m‘a suggérer d‘y venir : il m‘a prêté son esprit et je lui ai prêté mes yeux. Je ne suis pas un pilote ; mais quand tu serais à la même distance que la vaste plage baignée par la mer la plus lointaine, je risquerais la traversée pour une denrée pareille. "

Shakespeare 

jeudi 3 août 2017

La santé est la meilleur couronne dont peut s'orner l'etre !

Une famille, la santé, des amis c'est tout ce qui compte dans la vie, le reste n'est qu'un surplus auquel on attache plus ou moins d'attention.
Coralie Thévenet

Après la santé et la vertu, il n’y a rien de plus précieux au monde que le savoir, et rien n’est plus facile à acquérir. Toute la difficulté consiste à être calme et à savoir dépenser le temps que, du reste, nous ne pouvons mettre en réserve.
Johann Wolfgang von Goethe

La santé n'est pas seulement l'absence de la maladie. C'est une joie intérieure quennous devrions ressentir tout le temps, un état de bien-être positif.
Chopra Deepak

Galilée

Galilée
Né à Pise (Italie) le 15/02/1564

Mort à Arcetri (Italie) le 08/01/1642

Galilée naît à Pise en 1564 et se passionne pour la physique et l'astronomie. En 1604, alors qu'il enseigne à l'université de Padoue, il comprend que la notion de masse n'interfère pas dans la chute d'un objet. On pensait jusqu'alors que les objets lourds tombaient plus vite que les objets légers en raison de leur masse. Ces recherches sur la chute des corps, mais aussi sur l'inertie sont des révolutions scientifiques, et contredisent les idées d'Aristote.

En 1609, Galilée fait fabriquer la copie d'une lunette alors fabriquée en France, et la transforme en lunette astronomique pour pouvoir observer le ciel. Il fait une découverte majeure en 1610 en observant que des étoiles tournent autour de Jupiter. Il peut donc infirmer le géocentrisme d'Aristote selon lequel la Terre est l'axe central autour duquel tournent tous les astres. Galilée se tourne alors vers le système héliocentrique de Copernic, selon lequel les planètes, dont la Terre, tournent autour du Soleil. Il publie alors, en mars 1610, "Le Messager céleste", qui est un triomphe. Il accepte le poste de Premier Mathématicien de l'université de Pise et part pour Florence. Il réalise d'autres observations qui confirment les idées coperniciennes. Mais de nombreux érudits s'y opposent et le système de Copernic est déclaré hérétique en 1616. Galilée a désormais l'interdiction d'enseigner ces idées.

Il continue cependant ses observations astronomiques. En 1632, il publie le "Dialogue sur les deux grands systèmes du monde", dans lequel il tente de démontrer la supériorité des idées de Copernic. L'ouvrage provoque beaucoup d'agitation. Galilée est jugé devant le tribunal de l'Inquisition en 1633 et doit renier ses idées. Il décède en 1642 à 77 ans, aveugle et entouré de ses plus fidèles disciples.

15 février
Naissance de Galilée

Le célèbre astronome, mathématicien et physicien italien Galilée, est né à Pise le 15 février 1564. Sa renommée se construit par son rejet des fondements des sciences mécaniques et par ses réalisations technologiques, notamment la lunette astronomique. Il est le défenseur de l'héliocentrisme, positionnant le Soleil au centre de l'univers, se heurtant aux doctrines catholiques qui y placent la Terre. Il meurt à proximité de Florence le 8 janvier 1642.

1609
25 août

Galilée offre sa lunette astronomique au sénat
Après avoir entendu parler de la lunette hollandaise de Hans Lippershey, Galilée décide d’en construire une lui-même. Après plusieurs essais satisfaisants, il la présente au sénat de Venise et la lui offre. Cette invention bouleversera ses observations. En pointant l’instrument vers la Lune, il en apercevra les cratères et ses reliefs. De même, il étudiera les quatre plus grands satellites de Jupiter, la planète Vénus et remarquera que la voie lactée est faite d’étoiles. Ses observations seront publiées dans le "Message céleste". Au fil de ses recherches, il se tournera de plus en plus vers la théorie héliocentrique de Copernic et sera finalement contraint d’abjurer.

1632
29 février

Publication du « Dialogue sur les deux grands systèmes du monde »
Le savant italien Galileo Galilei, ou Galilée, a lancé les bases des sciences mécaniques et était protégé par le Pape Urbain VIII au début du XVIIe siècle. Fervent détracteur de l'hypothèse copernicienne selon laquelle le Soleil tournait autour de la Terre, le Pape lui demande de coucher l'hypothèse inverse sur le papier. Galilée rédige alors le « Dialogue sur les deux grands systèmes du monde » qu'il publiera en 1632 à Florence. C'est un dialogue entre 3 personnes : la première soutient l'héliocentrisme, la seconde le géocentrisme de Ptolémée et Copernic, la troisième sans opinion. L'héliocentrisme est alors clairement réfuté par l'Eglise catholique romaine. L'année suivante, le procès de Galilée aura lieu devant l'Inquisition et le savant sera obligé de se rétracter sous peine d'être brûlé vif. Cette condamnation convaincra Descartes d'attendre avant de publier son ouvrage « Le traité du monde et de la lumière » (1664), dans lequel il défendait la même thèse.

1633
22 juin

Procès de Galilée : "Et pourtant elle tourne"
Le savant italien Galileo Galilei, alors âgé de 70 ans, est condamné à la prison à vie par la congrégation du Saint-Office, le bras judiciaire de l'Inquisition. Il a été obligé d’abjurer le système héliocentrique de Copernic, dont l'oeuvre a été mise à l'Index 15 ans plus tôt. Mais Urbain VII, qui avait au départ soutenu Galilée, transmue cette peine en assignation à résidence. Après avoir renié ses convictions scientifiques et en particulier le fait que la terre tourne sur elle-même, Galilée aurait murmuré "Et pourtant elle tourne". Cependant il est fort probable que cette phrase ne soit qu’un mythe. L'Eglise le réhabilitera en 1992.

1992
31 octobre

Le Vatican réhabilite Galilée
Le Vatican décide de réhabiliter le physicien et astronome italien Galileo Galilée qui avait démontré au début du dix-septième siècle que la terre tourne autour du soleil et non le contraire. 359 ans après avoir été contraint d'abjurer devant le Tribunal de l'Inquisition, la grand savant est reconnu par l'église. Rome admet son erreur.


mercredi 2 août 2017

Albert EINSTEIN

Biographie de Albert EINSTEIN 
Albert EINSTEIN
1879 - 1955
Mathématicien, Physicien et Scientifique (Allemand)
Né le 14 mars 1879
Décédé le 18 avril 1955 (à l'âge de 76 ans)


 

Albert Einstein est né le 14 Mars 1879 à Ulm, Wurtemberg, Allemagne, dans une famille juive peu pratiquante. Son père, Hermann Einstein, était patron d’une usine électrochimique. Sa mère, Pauline Koch, était musicienne. La famille vivait également avec l’oncle d’Albert, un ingénieur. C’est son oncle, et non son père, qui donnera le goût au jeune Albert des mathématiques. A 5 ans, son père lui offre un cadeau qui le marquera toute sa vie : une boussole. Tout gamin qu’il est, il est très impressionné par le mystère qui fait rester immobile l’aiguille, toujours pointée vers la même direction, alors qu’il tourne l’objet dans tous les sens… Il prend conscience de l’action à distance. A 6 ans, poussé par ses parents, il prend des cours de violon. Au début, il manifeste assez peu d’intérêt pour cette musique, jusqu’au jour où il découvre les sonates de Mozart. Il gardera cette passion pour le violon jusqu’à la fin de sa vie.



Il entre au même âge à l’école élémentaire de sa paroisse. Einstein n’est pas un modèle de réussite scolaire… Très fort en mathématiques, il est mauvais dans les autres matières, notamment en langues vivantes. S’il apprend les mathématiques par goût pour ceux-ci, il se force tant bien que mal à apprendre les autres matières par obligation pour l’obtention de l’examen. Einstein souffre même d’un retard de langage, il avait mis très longtemps à apprendre à parler et est encore la cible de difficultés d’élocutions, qui le gêneront jusqu’à l’âge de 9 ans.

A 10 ans, il quitte son école primaire pour le Luitpold gymnasium de Munich. Einstein vit alors assez mal la rudesse de la discipline qui y est appliquée. Ces gymnases (entendre lycée) allemands sont d’une sévérité militaire en cette fin de XIXème siècle. Einstein dira : « Les professeurs m’ont fait à l’école primaire l’effet de serpents, et au gymnase de lieutenants ». A treize ans, il lit la « petite bible » de la géométrie. Cet ouvrage le marque profondément, il lui inculque la rigueur du raisonnement logique et lui fait abandonner toute croyance religieuse dogmatique.

Ses études au gymnase terminées,il quitte l’Allemagne pour entrer, après avoir au préalable rejoint ses parents en Italie, à l’école Polytechnique Fédérale Suisse de Zurich… Mais échoue à l’examen d’entrée ! Il paie là ses lacunes dans les matières qu’il juge inintéressantes, telles les langues, les sciences naturelles… Il fait néanmoins sensation sur ses connaissances en mathématiques, et le directeur de polytechnique lui propose d’obtenir le diplôme dans une autre école suisse, située à Aarau. Il est donc accepté à l’école à sa deuxième tentative.

A la fin de ses études, Einstein se met à la recherche d’un emploi, non sans difficulté. Ne trouvant pas dans son domaine, il se rabat sur un emploi d’agent de brevet, examinant les inventions apportées. Il s’installe à Berne et épouse une camarade d’études (au Polytechicum), Mileva Maritch. En fait, il l’épouse peu après la mort de son père, car celui-ci était hostile à ce mariage. Ils auront ensemble deux fils, Hans-Albert (1904) et Eduard (1910). Liersel, leur fille née avant leur mariage, a été abandonnée, car cela aurait pu, selon les critères de l’époque, l’obliger à quitter l’office des brevets.

En ce début de XIXème siècle, la physique traverse une grave crise. Les deux théories expliquant les phénomènes physiques se contredisent et sont incompatibles. D’un côté, la mécanique, basée sur la relativité de Galilée qui dit : rien n’est immobile, tout dépend du référentiel dans lequel on se place. A l’opposé, la théorie de l’électromagnétisme de Maxwell établie dans les années 1850, décrivant la lumière comme une onde évoluant dans l’éther. L’éther (explication du vide avant la découverte du rayonnement fossile, vestige du big bang), théoriquement parfaitement immobile, ne sera jamais décrit physiquement. C’est cette immobilité qui est en complète contradiction avec le principe de relativité.

De plus, une autre contradiction vient semer le trouble dans une science déjà ébranlée : La matière est constituée d’atomes, elle est donc discontinue. Or d’après Maxwell la lumière est continue. Comment quelque chose de discontinu peut-il engendrer un phénomène continu ? Aucun physicien de l’époque ne peut répondre à cette question et la physique est dans l’impasse.

En 1905, Einstein publie le résultat de ses recherches dans Annalen der Physik : quatre articles qui se révèleront révolutionnaires. Le premier expose une nouvelle théorie de la nature corpusculaire de la lumière (étude de l’effet photoélectrique). Elle est donc constituée de grains ou « photons », elle est donc ni continue ni discontinue, mais les deux à la fois !! Le deuxième article est ce qu’on connaît sous le nom de la relativité restreinte, théorie basée sur les travaux de Hertz, Poincaré et Lorentz. Pour Einstein, l’éther n’a pas lieu d’être, la seule donnée permettant de décrire la lumière est sa vitesse c, constante quelle que soit la vitesse de l’observateur. Il unifie donc les théories de la matière et de la lumière.

De plus, il apparaît que le temps n’est plus un invariant, mais il devient lui aussi une donnée relative. Cette théorie introduit bien une équivalence entre la matière et l’énergie, c’est elle qui sera à l’origine du développement de la technologie nucléaire, à des fins civiles ou militaires … Le troisième démontre l’équation la plus célèbre du monde : E = mc². L’énergie est égale au produit de la matière et de sa vitesse au carré. Le quatrième article parle du mouvement brownien.

N’oublions pas qu’Einstein est toujours simple fonctionnaire à l’office des brevets !! Cette publication fait alors un tel émoi que, pour les physiciens des universités suisses, l’auteur n’est pas à sa place dans une fonction si primaire. Il est alors nommé professeur « extraordinaire » à l’université de Zurich, en 1909. Entre temps, en 1907, il réfléchit beaucoup à sa théorie de la relativité générale, qui explique la chute des corps. Cette théorie nécessite néanmoins de plus grandes connaissances en mathématiques modernes, notamment en géométrie non euclidienne.

En 1910, c’est la chaire de physique théorique de l’université de Prague qu’Einstein ambitionne. En effet, celle-ci vient de se libérer, mais un autre physicien désire également cette place : Gustave Jaumann. Par choix politique, c’est ce dernier qui est accepté pour remplir ces fonctions, même si Einstein était le premier choix. Pour faire face aux critiques sur son élection, Jaumann répondra : « Si Einstein a été proposé le premier à votre choix, parce qu’on croit qu’il a une œuvre plus importante à son crédit, je n’ai alors rien à faire avec une université qui court après la modernité et n’apprécie pas le mérite vrai. ».

En 1912, il devient professeur à l’école polytechnique de Zurich, et retrouve un ancien camarade du nom de Marcel Grossmann. Il obtient auprès de lui l’aide dont il avait besoin en mathématiques pour entreprendre les travaux sur sa théorie. Les offres se multiplient et, en 1913, il est nommé à l’Académie des sciences de Prusse, à cette époque il a déjà la nationalité suisse, il doit en plus adopter la nationalité prussienne. On l’invite au Congrès Solvay, en Belgique, il fait là-bas la connaissance de plusieurs scientifiques éminents : Marie Curie, Max PLANCK, Paul Langevin…

L’année suivante, il retourne en Allemagne, à Berlin, afin de se concentrer sur ses recherches. La première guerre mondiale éclate et Einstein profite de sa notoriété pour prêcher le pacifisme. A cette époque, il se sépare de sa femme Mileva, et fréquente une cousine berlinoise.

Après une erreur dans sa théorie qui lui fait perdre trois années, il sort, en 1915, sa théorie de la relativité générale. Einstein y remplace la force d’attraction empruntée à la théorie de l’attraction universelle de Newton par une déformation de l’espace autour des corps. On peut aisément se matérialiser cette idée en la comparant à une bille de plomb placé sur un drap tendu. La bille crée un creux de par sa masse et chaque corps qui s’y approche suffisamment près tombe avec la même accélération. Chaque corps suit la même ligne de plus grande pente du creux formé dans l’espace. Autre point capital de la théorie, Einstein énonce le fait que l’espace et le temps sont indissociables de la présence de matière. Par exemple, si une étoile déforme l’espace autour d’elle, alors la lumière émise par une autre étoile placée derrière sera déviée et son image ne sera pas à l’endroit où elle devrait être.

Sir Arthur Eddington, astronome britannique, validera cette expérience après l’observation d’une éclipse. Cette théorie étant désormais avérée, une tempête médiatique déferle et offre à Einstein la reconnaissance et la gloire qu’il mérite. Engagé politiquement, Einstein profite de sa notoriété soudaine pour promouvoir son idéal de paix. Défenseur de la cause juive, il milite en faveur de la création d’une université de haut niveau en Palestine. En 1921, il récolte les fonds nécessaires lors d’un voyage aux Etats-Unis (il reçoit la même année le prix Nobel de physique). Einstein réside alors toujours en Allemagne, à une époque où monte la pensée nationaliste et anti-sémite. Juif, pacifiste et mondialiste, il subit alors les foudres des extrémistes national-socialistes, plus connus sous le nom de nazis.


En 1928, il est nommé président de la ligue des Droits de l’Homme. En 1932, il apprend que sa maison de Berlin a été pillée par les nazis. L’année d’après, Hitler prend le pouvoir, plus exactement il est élu démocratiquement par son peuple. Einstein rentre alors d’un nouveau voyage aux Etats-Unis et, conscient du danger qui découle de cette élection et craignant pour sa vie, il décide de ne pas rentrer à Berlin mais de rejoindre les savants de l’Institute for Advanced Study de Princeton. En 1940, il prend définitivement la nationalité américaine. Il décide alors de convaincre le président Roosevelt de développer le programme de la bombe nucléaire, de peur que l’Allemagne n’y parvienne avant eux. Il lui réécrira plus tard pour demander d’abandonner ce projet, contraire à ses idées de pacifiste …

Malheureusement, deux bombes seront lâchées à la fin de la guerre sur Hiroshima et Nagasaki, en 1945. Einstein regrettera son geste toute sa vie et soutiendra jusqu’à sa mort l’action du Comité d’Urgence des savants atomistes, qui vise à limiter les ingérences de l’état dans la recherche scientifique. La théorie de la relativité générale prévoit une expansion infinie de l’Univers, idée que réfute en bloc Einstein. En effet, Einstein est de ceux qui ne croient pas au big bang, à la singularité initiale. Il crée donc un moyen de la contrer en établissant ce qu’il appelle la constante cosmologique. Une théorie qu’il niera ensuite en disant qu’elle a été la plus grande erreur de sa vie. Aussi respecté et écouté qu’il est, il se met en marge de la jeune génération de physiciens comme Heisenberg, Pauli et Bohr. En effet, Einstein vient de poser les bases d’une nouvelle théorie, la théorie quantique (notamment en expliquant l’effet photoélectrique), qu’il n’accepte pas. Il ne veut pas admettre le fait que cette théorie interdit toute représentation physique des briques élémentaires de la matière, comme les électrons, les protons etc … Ils ne peuvent être décrits qu’en terme de probabilité ! Probabilité de trajectoire, de position, de vitesse. Einstein n’accepte décidemment pas cette vision probabiliste de la réalité. Pour lui, la mécanique quantique est sinon inexacte, du moins incomplète.

On peut dire en ce sens qu’il est le dernier physicien classique. Pour justifier ses pensées, il dit : « Dieu ne joue pas aux dés ». Exprimant son désaccord, Bohr répondra : « Qui êtes-vous Albert Einstein pour dire à Dieu ce qu’il doit faire ? ». Albert Einstein meurt le 18 Avril 1955 d’une rupture d’anévrisme.

mardi 1 août 2017

   
    حكم وأمثال شعبية 
 
تنوعت وكثرت تعاريف المثل والحكمة، ولكنها تصب في إطار واحد، فهي "عبارات قصيرة وجمل لها قيمة عظيمة، لما تحمله من معاني كبيرة وعميقة". فهي صدرت عن أشخاص ليسوا علماء، أو مفكرين، أو ذوي ذكاء خارق، بل هم أشخاص عاركوا الحياة وعاركتهم، وعاشرو أصناف متعددة من البشر. فسجلوا إستنتاجاتهم في كلام دقيق وموجز، إما شعراً، أو نثراً، أوعبارات قصيرة، تعبر عن خبرتهم العملية بالحياة، وهي صالحة للإستفادة منها في أي وقت .
 
حكم وأمثال شعبية
 
 أولا: في بداية هذا الموضوع نطرح سؤالاً، مفاده ما الفرق بين الحكمة والمثل ؟ الحكمة في اللغة تعني وضع الشيئ في موضعه ومحله ؛أي أنها صواب الرأي وسداده، أما في عرفنا: فهي تعني الرشيد من الفعل أو القول، وصاحبها يستخدم عقله في كل شيئ ويسمى صاحبها حكيماً أو عاقلاً. و المثل لغة : هو الشبه أي شبيه الشيئ .أما في الصطلاح أو العرف: فهو قول موجز يحكى لتشبيه لتشبيه حال أو واقعة، كتشبيهك شيئا تراه بشئ رأيته سابقا. وأما الفرق بينهما :أن أي شخص يمكنه الإتيان بمثل بلا تخصيص . وأما الحكمة فيأتي بها شخص مر بتجربة أو أصاب الحق بالظن .وعادة ما تكون للنصح والإرشاد أو التذكير.
 
من الحكم العربية القديمة والتي لا زالت متداولة بين الناس الآتي
  من شابه أباه فما ظلم . كل فتاة بأبيها معجبة
 ما كل ما يتمنى المرء يدركه تجري الرياح بما لا تشتهي السفن 
كل داء دواء يستطب به،إلا الحماقة أعيت من يداويها
 كل المصائب قد تمر على الفتى، فتهون ،غير شماتة الأعـــــــداء
لا بد من فقد و من فاقد، هيهات ما في الناس من خالد
رُب رمیة من غیر رام. عداوة العاقل أقل ضرراً من مودة الجاھلِ
لا تجادل بليغاً ولا سفيهاً، فالبليغ يغلبك والسفيه يؤذيك
من وثق بالله أغناه، ومن توكل عليه كفاه، ومن خافه قلت مخافته، ومن عرفه تمت معرفته
الكلمة كالرصاصة، إذا خرجت فات الآوان على إرجاعها




من لا يجرؤ على المخاطرة لن يحقق شيئا في حياته

محمد علي كلاي


الحكم على الشخص يكون من خلال أسئلته وليس أجوبته؛ فالسؤال هو الفعل، أما الجواب فهو مجرد رد فعل


فولتير

Une place pour les rêves Mais les rêves à leur place

Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie ! ... Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. Du reste, homme assez ordinaire...
 1778 - Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais

Pour que l'égalité humaine soit à jamais écartée, pour que les grands, comme nous les avons appelés, gardent perpétuellement leurs places, la condition mentale dominante doit être la folie dirigée.
1984 - George Orwell

La ville arabe d'Alger est pleine d'agitation nocturne. Dès que le soir vient, Tunis est mort. Les petites rues étroites, tortueuses, inégales, semblent les couloirs d'une cité abandonnée, dont on a oublié d'éteindre le gaz, par places.
 1890, tunis- Guy de Maupassant

Un roman ? Paquebot, jumbo jet, interminable rame de métro... Certaines places y sont réservées par priorité aux phrases enceintes ou mutilées de verbe. Fauteuils de première classe où les phrases les plus opulentes étirent à loisir leurs membres voisinent avec clapiers de classe touriste où trois personnages se disputent une étroite couchette, et tant de passagers à voyager sous de multiples passeports...
 1999 - Anne F. Garréta

J’ai été très critiqué dans ma vie de tous côtés. J’ai beaucoup scandalisé. J’ai donc eu besoin de complices. Les contemporains ne me suffisaient pas. Certains m’ont aidé, mais c’était insuffisant. J’avais besoin de répondants “beaucoup mieux placés”… C’est pourquoi j’ai écrit tant d’essais critiques.
- Michel Butor

Chaque 14 juillet, en l’honneur des grands ancêtres qui ont pris la Bastille, l’armée française est exhibée sur les places publiques de toutes les villes de garnison. Des centaines de milliers de citoyens se lèvent de bon matin, pour aller voir griller sous le soleil, en costume carnavalesque, le guignol national. Et là, tous, ils poussent des bravos frénétiques quand ils voient défiler, au milieu de nuages de poussière, des lignes interminables d’hommes, de chevaux, de canons, une masse formidable de viande de boucherie et d’instruments d’abattoir. Et quand passe devant eux, au bout d’un bâton, le morceau d’étoffe qui est l’emblème sacré de la patrie, un frisson religieux court dans leurs nerfs et ils se découvrent dévotement devant l’icône, comme leurs pères se découvraient devant le Saint-Sacrement. Arrivé à ce degré de déformation intellectuelle, le patriote est bête à tuer : il est à point pour l’abattoir.
1910 - Gustave Hervé

Le 14 juillet, il y a beaucoup de petits bals publics installés sur les places et carrefours de Paris. Oh ! les tailles qui s’abandonnent entre les bras d’acier ! Oh ! les tendres aveux murmurés entre gens qui ne se connaissaient pas le matin ! 14 juillet ! Sois à jamais bénie, date sacrée, car tu fais gagner joliment du temps aux amoureux et même aux autres.
Alphonse Allais  

L'attitude la plus ancienne, et qui repose sans doute sur des fondements psychologiques solides puisqu'elle tend à réapparaître chez chacun de nous quand nous sommes placés dans une situation inattendue, consiste à répudier purement et simplement les formes culturelles : morales, religieuses, sociales, esthétiques, qui sont les plus éloignées de celles auxquelles nous nous identifions. Habitudes de sauvages , cela n'est pas de chez nous , on ne devrait pas permettre cela , etc. , autant de réactions grossières qui traduisent ce même frisson, cette même répulsion, en présence de manières de vivre, de croire ou de penser qui nous sont étrangères.
Lévi-Strauss

Nous avons une source d'amour-propre qui nous représente à nous-mêmes comme pouvant remplir plusieurs places au dehors ; c'est ce qui est cause que nous sommes bien aises d'être aimés. Comme on le souhaite avec ardeur, on le remarque bien vite, et on le reconnaît dans les yeux de la personne qui aime. Car les yeux sont les interprètes du cœur ; mais il n'y a que celui qui y a intérêt qui entende leur langage.
 Blaise Pascal